Au large des côtes cubaines, c’est un Vaisseau sans nom qui navigue Pavillon hissé en signe de menace. C’est que circulent dans ces eaux peu profondes le secret des mers perdues, au détour de l’île du Diable qui fait frémir d’effroi tous les moussaillons qui en connaissent les légendes. Nico le Pirate lui ne tremble pas, et sait que tôt ou tard appareillera le galion qu’il abordera, pour lui dérober fer croisé l’inestimable tabac des îles aux subtiles saveurs de cigare qu’il convoite plus que tout.